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Alors, à tout de suite...

Depuis le plateau, à cet endroit on a une vue admirable sur les monts du Jura : crêt de la neige et Reculet.

En repartant chez moi, un peu plus bas, plus de neige mais une belle vue sur la Chartreuse.

Le ciel sombre se prête à la photographie et le givre sur les arbres est si éphémère. A mon retour, il aura disparu.

Je passe devant l’ancienne école du plateau, rachetée assez récemment, qui ne fut jamais école, aucun instituteur n’ayant accepté ce poste hors du commun, perdu dans les neiges, malgré le nombre d’enfants présents dans les fermes alentours.

J’ai mis cette photo pour montrer un des signes d’apaisement du chien : elle se lèche les babines. On peut supposer que la caméra l’indispose un tant soit peu ou alors, elle se croit en faute parce que je l'appelle un peu fortement (elle est à-moitié sourde!) ou qu'elle se croit en faute.

Au moment de prendre la photo, elle radine sa fraise!!!

Suivez nos pas. Nous vous emmenons, Rubia et moi sur le plateau de Retord, à 1.200 mètres d’altitude. C’est un vendredi, il n’y aura personne ou presque et le soleil est assez présent. Heureusement quelques nuages persistent, ils participent à la beauté du paysage. 0° juste mais un vent glacial par moment qui fait rentrer le cou dans les épaules, s’envoler la neige et contribue à la formation de petites congères. Certes, une dizaine de centimètres de poudreuse ne provoquera pas des montagnes mais quand même !

Rubia a retrouvé le temps de cette balade un air de jeunesse. Elle est toujours devant, galope vers moi quand je prends un autre chemin, renifle la neige, y enfouit sa tête. Ses origines Husky  sont bien là, présentes. Elle est faite pour ça. Le dessous de ses pattes ne retient jamais de boules de glace comme chez d’autres chiens parfois, c’est un bonheur pour elle que je partage ce jour-là.

La fête des lumières, bien sûr que c’est beau et c’est célèbre dans le monde entier. Lyon est connu dans les pays lointains grâce à cet évènement dont je n’ose même pas imaginer le coût. Tous les ans on essaye de faire encore mieux que l’année d’avant et sûrement encore un peu plus cher j’imagine.

Moi, ma fête des lumières, ce fut le matin quand le soleil éclairait les nuages sur fond de montagne sombre.

Juste une petite matinée de soleil pendant la balade du matin avec Rubia avant de retourner dans la grisaille avec la balade de l’après-midi avec Mona. Voilà qui fut équilibré cette fois-là !

Il m’a fallu aller dans la région parisienne, fin novembre, pour affaire de famille. J’étais seule et me suis reposée sur l’aire de Marcigny, magnifique aire, très grande, boisée et sous le soleil de ce jour-là, elle invitait à la balade. Il y avait peu de monde et, malgré la petite crainte de laisser la voiture sur le parking sans surveillance, je me suis promenée. Là, comme partout, il y a de belles choses à photographier… Oh, bien sûr, pas de grandes photos, juste quelques petites choses.

(Cynips quercusfolii, parfois appelé Cynips des galles-cerises du chêne, voire de façon impropre Cynips du chêne, est un représentant de la famille des « guêpes à galles » ou « mouches à galles ». Cet insecte dont la taille atteint 3 mm se développe, comme la plupart des guêpes à galles, sur les chênes, où il est responsable notamment de la formation d'une galle sphérique sous la face inférieure des feuilles.

La guêpe à galle commune apparaît chaque année sous deux formes, dont l'une se reproduit de façon bisexuée, l'autre par parthénogenèse. Après l'accouplement, l'été, l'insecte femelle pond ses œufs sur les feuilles d'un chêne.

Puis les larves, longues de 2 mm, entretiennent le développement de galles sous les feuilles.^[] Chacune de ces galles, qui peut prendre une teinte rouge, abrite une seule larve, qui forme ensuite une chrysalide. En hiver, une Cynips femelle (seulement des femelles) émerge de la chrysalide, elle perfore la paroi de la galle d'un petit orifice; au printemps, elle pondra des œufs non fertilisés sur les bourgeons d'un chêne^[]. Une galle se forme là encore, très différente: sa taille n'est que de deux ou trois millimètres, et elle est couverte de filaments roux.
Entre mai et juin, des guêpes sexuées naissent de ces galles : elles sont généralement plus petites que celles écloses durant l'hiver. Un nouveau cycle recommence.

On croyait naguère que les sujets sexués et non sexués représentaient deux espèces d'insectes différentes.

Juste après il faisait beau!!! Bon... Je ferai mieux la prochaine fois!

C’était une promenade à cheval comme d’habitude mais ce jour-là, je traînais les deux et le chien des voisins avait absolument tenu à m’accompagner malgré mes injonctions pour qu’il retourne chez lui ! Il est marrant ce chien, il avance, se couche, attend que je me rapproche, repart, recommence et si je le rappelle, obéit de suite, se couche et attend mon ordre. Ils sont épatants ces petits chiens « border-collie » et celui-ci ne cherche jamais à mordiller les jarrets des chevaux. Son seul défaut c’est de faire la sourde oreille quand je lui intime l’ordre de rester chez lui !!! Il se planque alors au coin de la rue après s'être sauvé le plus vite qu'il peut, embête le chien qui dort derrière son portail et attend pour voir quel chemin je vais prendre.

La fumée, venue d’on ne sait où, stagne entre ciel et terre.

Nous nous sommes trouvés bloqués par un arbre en travers du chemin et tandis que je constatais l’impossibilité de passer et que Bendgee nous attendait plus loin, sans comprendre qu'on était bloqué, Mona en profitait pour se régaler de feuilles mortes et de brindilles qu’on entendait craquer entre ses mandibules.

J’ai regardé dehors, hier soir, tandis que la réunion m’ennuyait profondément et je me suis écriée : « Il neige » ce qui a instantanément fait tourner tous les regards vers le noir de cette fenêtre où des morceaux de coton tombaient doucement, qui voltigeaient sous le vent du nord. « Oh, ça m’étonnerait que ça en mette beaucoup ! » a rétorqué Monsieur le Maire…

Ce matin, après avoir déglacé l’eau des chevaux, après avoir fait les papouilles d’usage et agrandi leur surface de pré (ils n’attendaient que ça d’ailleurs, les bisous ils s’en foutaient !), nous sommes montés sur le plateau. Chez nous, le vent était glacial et j’ai chaussé les grosses chaussures, mis le bonnet et les moufles à deux doigts. Mais miracle, nous avions choisi le bon coin… A l’abri du vent… Une dizaine de centimètres de neige intacte nous attendait.

Croix des Terments aux Plans d'Hotonnes

Petite mare gelée

Au fond, le Grand Colombier

Planque de chasseurs

Les pistes de ski de descente.